Le camp estival est comme un rite de passage pour les enfants canadiens, mais pour ceux qui doivent composer avec un cancer, c’est bien plus : c’est l’occasion d’oublier leur diagnostic et d’être seulement un enfant.

Depuis 35 ans, les camps de la SCC donnent aux enfants et à leurs familles l’occasion d’échanger avec les autres et de profiter des grands espaces, mais cette année, la COVID-19 a frappé et nous avons dû réinventer le camp.

« Nous préoccuper de la santé de tous était primordial, mais nous savions que nos familles avaient besoin de la communauté, déclare Danielle McVicar, directrice du Camp Goodtimes. Nous nous sommes donc demandé comment organiser le camp en ligne et favoriser les échanges. »

La solution était le Camp Goodtimes à la maison. Et, grâce à votre cadeau Aidez un enfant à partir en camp de vacances, près de 200 enfants et leurs familles ont eu l’occasion d’expérimenter la magie d’un premier camp estival virtuel.

Les membres de notre équipe du camp ont travaillé fort pour créer un « camp dans une boîte », livré au domicile de chaque campeur. Les boîtes contenaient tout ce dont les campeurs avaient besoin pour faire différentes activités (arts, artisanat, magie, sciences, nature). Elles contenaient également des objets habituels comme des t‑shirts du camp et des lunettes de soleil.

Les campeurs ont profité de belles journées remplies d’activités amusantes, à la maison, en toute sécurité, tout en échangeant avec leurs compagnons grâce à Zoom. L’aspect virtuel leur a permis d’apprécier les discussions, les chants et les autres événements spéciaux du camp.

« Notre but est de donner aux enfants et à leurs familles l’occasion de faire partie d’une communauté et d’augmenter leur estime de soi et leur indépendance, ajoute Danielle. Je crois que nous avons atteint notre objectif cet été. En effet, les commentaires des familles ont été excellents. »

« Ce fut une expérience incroyable, remplie de joie et de rires, des moments de pur bonheur. Merci d’avoir illuminé notre été en ces temps incertains et stressants », nous a dit l’un des parents.